Francis Ponge, "La fabrique du pré", 1971.

Francis Ponge, "La fabrique du pré", 1971.
Francis Ponge, "La fabrique du pré", Skira 1971.

Nous avons le plaisir de vous inviter au prochain Café littéraire, qui se tiendra à l'Épicerie du Pré, rue du Pré au Mans, de 18:30 heures à 20 heures environ. L’objectif étant pour nous de promouvoir et d'échanger autour d'une littérature contemporaine ou classique de qualité, « lettrée », en se garant des titres et des auteurs trop commerciaux.

Nous nous retrouverons le jeudi ....... autour

d'œuvres d'écrivains ..........

Nous comptons sur votre présence, en apportant ou non des textes ou des extraits d'œuvres des auteurs retenus.
Chacun est libre de lire ou non un texte qu'il aura pris soin d'apporter, un extrait d'œuvre, de participer au débat s'il le désire.

Merci de relayer la proposition de cette rencontre aux personnes que vous jugeriez susceptibles d'être intéressées.

À bientôt, Armelle Le Dantec & Alain (Georges) Leduc.


Bien entendu, l'accès à ces rencontres littéraires ne saurait être que parfaitement gratuit.







samedi 1 novembre 2014

 


Voici donc. Depuis jeudi, notre projet de café littéraire au Mans est enclenché.

La fabrique du pré, c’est son nom, retenu en hommage au poète français Francis Ponge (1899-1988) et parce que ce café est abrité à l’Épicerie du pré, un chaleureux café-cantine associatif manceau, est sur les rails. La première assemblée de lecteurs et d’aficionados s’est tenue ce soir-là autour de l’œuvre de Jean-Marie (G.) Le Clézio.

Parmi les 27 personnes présentes, certaines avaient amené, à dessein de les lire, des extraits d’ouvrages de l’auteur, tels que Lullaby, L’Extase matérielle, Le Procès-verbal, La Guerre, Hasard ou Ritournelle de la faim.

Avant-dernier prix Nobel français de littérature (2008), Le Clézio, traduit dans une quarantaine de langues, s’est longuement, méthodiquement, pragmatiquement construit au fil des cinq dernières décennies. Les deux Le Clézio, pourrait-on peut être aussi dire, celui qui va du Procès-verbal (1963) aux Géants (1973), plus lié à la matérialité de la langue, puis l’écrivain ultérieur, privilégiant plutôt le récit, qui s’est quasiment forgé un statut de nobélisable.

*

La prochaine rencontre sera consacrée à Annie Ernaux (née en 1939).

« Mon projet est bien d’écrire contre la littérature et aussi contre le silence », dit-elle.

Un silence, une solitude morbides que seules des formes de liens sociaux comme nous essayons de les établir, par cette tentative, peuvent circonscrire.

Nous marchons. Ensemble.

Comme on marche dans la combine, au meilleur sens du terme.
 
                         Alain (Georges) Leduc & Armelle Le Dantec.











 


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