Francis Ponge, "La fabrique du pré", 1971.

Francis Ponge, "La fabrique du pré", 1971.
Francis Ponge, "La fabrique du pré", Skira 1971.

Nous avons le plaisir de vous inviter au prochain Café littéraire, qui se tiendra à l'Épicerie du Pré, rue du Pré au Mans, de 18:30 heures à 20 heures environ. L’objectif étant pour nous de promouvoir et d'échanger autour d'une littérature contemporaine ou classique de qualité, « lettrée », en se garant des titres et des auteurs trop commerciaux.

Nous nous retrouverons le jeudi ....... autour

d'œuvres d'écrivains ..........

Nous comptons sur votre présence, en apportant ou non des textes ou des extraits d'œuvres des auteurs retenus.
Chacun est libre de lire ou non un texte qu'il aura pris soin d'apporter, un extrait d'œuvre, de participer au débat s'il le désire.

Merci de relayer la proposition de cette rencontre aux personnes que vous jugeriez susceptibles d'être intéressées.

À bientôt, Armelle Le Dantec & Alain (Georges) Leduc.


Bien entendu, l'accès à ces rencontres littéraires ne saurait être que parfaitement gratuit.







dimanche 23 novembre 2014

 
  Annie Ernaux
 


    Autour de l'œuvre de Annie Ernaux :
   "Écrire la vie. Non pas ma vie, ni sa vie, ni même une vie. 
   La vie, avec ses contenus qui sont les mêmes pour tous, mais que l'on éprouve de façon individuelle : le corps, l'éducation, l'appartenance et la condition sexuelles, la trajectoire sociale, l'existence des autres, la maladie, le deuil.
   Je n'ai pas cherché à m'écrire, à faire œuvre de ma vie : je me suis servie d'elle, des évènements généralement ordinaires qui l'ont traversée, des situations et des sentiments qu'il m'a été donné de connaître, comme d'une matière à explorer pour saisir et mettre au jour quelque chose de l'ordre d'une vérité sensible."
 
                                                             Annie Ernaux, juillet 2011.
 


  Lire et relire Annie Ernaux est une plongée dans l'intime, une descente en cordée dans la mémoire individuelle et collective. Au delà de son écriture plate, blanche, mais aussi subversive, il y a la violence des mots,"les mots comme des pierres", l'écriture comme au couteau.
   Annie Ernaux nous explique que son œuvre n'est pas un travail autobiographique ("Ce n'est pas la mémoire de soi, mais la mémoire du monde."), mais une recherche sur l'universalité, et qu'elle n'est pas une femme qui écrit, mais quelqu'un qui écrit.

 
                                                               Nicole Dreux
 
 
 
 
 
 





 











 
   Seconde tenue du café littéraire, ce jeudi soir (20 novembre), autour de l'œuvre et des livres de Annie Ernaux, qui aura réuni une quinzaine de personnes.

  Un public plus ténu, certes, mais davantage mobilisé, engagé.

La quasi totalité des participants avaient apporté, ou lu pour l’assemblée, des extraits de textes : La Femme gelée, L'occupation, L’Évènement, Passion simple, La Vie extérieure.



 
 
 
 

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