Christian Bobin Charles Péguy Patrice de La Tour du Pin
Le troisième Café littéraire, La fabrique du pré, s'est tenu ce soir au Mans. 14 participants : l'étiage du précédent, autour d'Annie Ernaux et de son œuvre, est maintenu. Les débats autour des trois poètes abordés, Christian Bobin, Patrice de La Tour du Pin et Charles Péguy ont été nourris par de nombreuses lectures d'extraits d'œuvres, dont Geai, La Grande Vie, L'Inespérée, La merveille et l'obscur, Un livre inutile et d'un court texte consacré à Pierre Soulages, et à ses vitraux de Conques (Christian Bobin); La Quête de joie (Patrice de La Tour du Pin); Les Tapisseries (Charles Péguy).
Josiane Béra, qui s'était proposée de présenter la soirée, a initialement mis en place un dispositif permettant d'écouter la voix de Christian Bobin, grâce à deux documents en ligne; elle avait apposé aux murs des citations de l'écrivain.
De Charles Péguy auront été abordées l'écartèlement entre l'image que l'on se fait de l'homme et son rapport plus charnel et sensuel au monde.
Rappelons, pour conclure deux vers emblématiques de Patrice de La Tour du Pin :
"Tous les pays qui n'ont plus de légende
Seront condamnés à mourir de froid..." (Prélude, 1939).
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