Le 24 septembre 2015, s’est tenue la huitième édition du Café littéraire autour de l’œuvre et de la personnalité (toutes deux hautement controversées) de l’écrivain, poète et romancier Michel Houellebecq.
Quels que soit les positions et opinions de chacun d’entre-nous sur cet
auteur qui apparemment sent le souffre, il n’en demeure pas moins que son œuvre
existe, qu’elle est, au sens heideggérien du terme (Soumission, ainsi que ses autres nombreux romans dont nous avons
parlé ce soir-là, ne reposent-ils pas à la fois sur Arthur Schopenhauer, et
Karl Joris Huysmans –respectivement philosophe
et romancier réputés « difficiles »).
C’est que Houellebecq, qu’on le veuille ou non, mais n’est-ce pas la fonction
de l’écrivain, pose son regard sur le réel et l’analyse du réel.
Mais voici, c’est un extrait de Lisez Flaubert!, un entretien que
Roger Vailland octroya à France Observateur (7 septembre 1960) :
« Pour l’instant, je ne voudrais retenir de la relecture de Flaubert que
cette leçon : l’opposition entre l’art engagé et l’art pour l’art est
fallacieuse; c’est un problème mal posé. L’engagement particulier de l’artiste
en tant que tel, c’est “de descendre aux entrailles des choses” et de “rendre”
exactement ce qu’il a découvert. Si l’on veut absolument qu’il soit utile, ce
sera précisément en mettant à nu le réel dans toutes ses profondeurs, ce qui,
par définition, ne peut servir que les causes justes. »
Armelle Le Dantec & Alain (Georges) Leduc.
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